Ecrit à la première personne, du point de vue de courgette, et donc à la manière d’un enfant de 9 ans avec ses imperfections syntaxiques, sa naïveté, on passe des rires aux pleurs, les sentiments se mêlent et s’entremêlent… Les mots sont touchants…
Pourtant le style peut déplaire, et il est vrai qu’au départ j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver. Le vocabulaire et les tournures de phrases laissent à désirer, les phrases sont longues avec une accumulation de « et » rendant parfois la lecture difficile. Mais c’est justement ce qui rend ce roman si touchant, le langage innocent fait toute la fraîcheur du livre, et finalement on s’adapte au style, on se fond à ce regard qui devient le notre et nous permet alors d’observer les difficultés d’un autre œil, on appréhende alors le monde différemment, et c’est parce qu’on a adopté ce regard, qu’on ne tient plus du tout compte du style au bout de quelques pages et qu’on partage totalement la vie de courgette dans son foyer d’accueil.
Ça fait du bien de voir le monde à travers les yeux d’un enfant !....
L’art de traiter un sujet grave sur un ton léger. Ce roman, loin d’être tragique, nous délivre un message positif en faveur des enfants placés dans des foyers d’accueil, il symbolise l’espoir.
A mettre entre toutes les mains. Grands et petits. Un vrai coup de frais