La piscine de Yôko Ogawa

Présentation de l'éditeur


Il en est de la narratrice, ici, comme de quelqu'un à qui jour après jour on volerait son enfance : ses parents dirigent un orphelinat, et il lui faut vivre la même vie collective et morne que ses camarades de l'institution. Une grisaille éclairée toutefois par la présence de Jun, le bel adolescent qu'elle aime tant contempler, à la piscine. Et par celle de Rie, une petite fille, son souffre-douleur, qu'elle tourmente à plaisir. Première traduction en France d'une jeune romancière japonaise, la Piscine explore avec une saisissante indiscrétion les pulsions les plus troubles. Yôko Ogawa trouve les mots justes pour dépeindre l'adolescence, univers d'une perversité innocente où frustration, désir, recherche de la pureté, cruauté ou satisfaction peuvent à chaque instant advenir, en deçà de toute morale, et infléchir un destin, pour le meilleur ou pour le pire...

Avis


Cette nouvelle est assez troublante. On se retrouve dans un orphelinat où une fillette y habite mais y est naît. En effet ce n'est ni plus ni moins la fille des gérants. On suit sa vision qu'elle a sur la vie, sur les sentiments, sur les réactions de l'humain. Dans cet orphelinat elle tombe sous le charme d'un garçon, Jun. Elle le contemple, l'observe, le déshabille. Elle fait également de drôles "expériences" qui font quand même froid dans le dos, tout ça pour voir les réactions d'un être humain... et se pose des questions sur elle. Cette fille se cherche, ne sait pas trop qui elle est et ce qu'elle fait. Dans quel but elle vit, etc... c'est une recherche de soi. Cette nouvelle se lit très vite et on est encore captivé.