Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie de Yôko Ogawa

Présentation de l'éditeur

Quelque temps avant son mariage, une jeune femme rencontre un enfant et son père, qu'elle retrouve un soir plongés dans la contemplation d'un restaurant scolaire. Quand l'homme lui raconte pourquoi l'image d'un réfectoire le soir évoque pour lui le souvenir d'une piscine sous la pluie, la mélancolie s'installe tel un lien dont elle ne pourra plus se défaire... Une jeune femme apprend la mort d'un camarade. Elle le connaissait peu mais cet accident la trouble plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Dans l'ambiance étrange de la cérémonie funèbre, elle rencontre quelqu'un qui va faire basculer son quotidien. Avec finesse et subtilité, Yoko Ogawa effleure l'inconscient de personnages vivant des instants précieux, comme hors du temps, qui bouleversent leur existence. Attirés par l'autre, ils partent à la découverte des mystères de l'amour et de la mort aussi sereinement qu'ils se servent une tasse de thé.

Avis

La première nouvelle Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie
Une femme emménage dans une nouvelle maison et fait la connaissance d'un homme et de son fils. Il va lui raconter un souvenir de son enfance par rapport à ses cours de piscine mais également par rapport au réfectoire dans lequel il mangeait entre les cours.
C'est une nouvelle vraiment pas terrible, il n'y a rien de magique, rien qui nous tient en haleine.
J'ai vraiment l'impression de Yôko Ogawa n'est pas faite pour écrire des nouvelles mais plutôt des romans. Car aucune nouvelle pour le moment ne m'a éblouit...

La dernière nouvelle "Un thé qui ne refroidit pas" est celle la plus longue et la plus intéressante.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégageait de cette nouvelle, la présence des morts est omniprésente. Après pourquoi cela arrive t-il à cette jeune femme? Pourquoi suite à une veillée funèbre va t-elle rencontrer K? Qu'est ce que cela va lui apporter... ça on ne sait pas ou peut être que la vie est courte et qu'il faut en profiter et ne pas rester sur des acquis même en amour (qui n'en est plus). Je reconnais bien dans cette nouvelle la patte de Yôko Ogawa et ça fait plaisir