La Belle Plume
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La Belle Plume

Forum littéraire, pour parler lecture et échanger des avis.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 

 La malédiction de la Galigaï de Jean d'Aillon

Aller en bas 
AuteurMessage
sandrine57
Plume de Légende
Plume de Légende
sandrine57


Messages : 1102
Date d'inscription : 26/04/2010
Age : 54
Localisation : moselle

La malédiction de la Galigaï de Jean d'Aillon Empty
MessageSujet: La malédiction de la Galigaï de Jean d'Aillon   La malédiction de la Galigaï de Jean d'Aillon I_icon_minitimeMar 9 Oct - 12:12

La malédiction de la Galigaï de Jean d'Aillon 97820811

1617. Des malandrins osent un acte insensé : voler la recette des tailles de Normandie. Qui les a informés ? Concino Concini, maréchal d'Ancre, est-il mêlé à ce forfait ? Mystère, puisqu'il est assassiné peu après, et son épouse, Léonoa Galigaï, exécutée pour sorcellerie. Ultime audace : avant sa mort, cette dernière maudit ceux qui ont trahit son mari. 1649. Tandis que se termine la Fronde des parlementaires parisiens, Gaston de Tilly, procureur à la prévôté de l'Hôtel du roi, découvre qui a tué son père trente ans plus tôt. Les voleurs de 1617 y sont-ils pour quelque chose ? Fougueux, épris de justice, il décide de mener l'enquête avec son ami Louis Fronsac. A leurs risques et périls puisqu'ils approchent de trop près un fidèle de Condé, lequel vient de sauver la royauté. Le Prince est-il complice de ce brigandage et de ces crimes ? Le coadjuteur Paul de Gondi participe-t-il à cette infâme entreprise ? Par-delà le temps, la malédiction de la Galigaï va-t-elle se réaliser ?


1617. Pendant la minorité de son fils, le futur Louis XIII, Marie de Médicis assure la Régence conseillée entre autres par son favori Concino Concini. Cet aventurier italien a réussi à se rapprocher de la reine grâce à son mariage avec Léonora de Galigaï, une de ses dames d'atours qui fut sa soeur de lait. Riche, puissant et influent, le Maréchal d'Ancre, gouverneur de Rouen, est aussi détesté par la noblesse, le peuple et surtout le futur roi. Celui-ci ayant atteint l'âge de régner, Concini décide de repartir pour son pays avant d'être arrêté ou même tué. Mais pour cela, il lui faut de la trésorerie. Lui vient alors l'idée de voler la recette des tailles de Normandie. L'impôt, acheminé vers Paris sur la Seine, s'élève cette année-là à un million de livres. Ses complices réussissent leur coup mais Concini ne profitera jamais de ces richesses. Il est tué sur ordre du roi et sa femme est brûlée pour sorcellerie. Même, Louis de Tilly, lieutenant du prévôt général de Rouen chargé de l'enquête, meurt avec sa femme dans un accident. Plus personne n'est là pour se préoccuper de ce vol, d'autant que le roi s'est largement remboursé en confisquant les biens de Concini.
1649. Trente ans après ces faits, Gaston de Tilly, procureur à la prévôté de l'Hôtel du roi, apprend le décès du seul parent qui lui reste, son oncle Hercule. Il découvre alors que son oncle s'interrogeait sur la mort de son frère et de sa belle-soeur. Gaston découvre que la mort de ses parents n'était pas accidentelle. On voulait faire taire le lieutenant après le vol des tailles! Il n'a plus alors qu'un seul désir: démasquer les assassins de ses parents pour les venger. Avec son ami de toujours, Louis de Fronsac, il se lance sur la piste des hommes de main de Concini. Mais en ces temps troublés d'antagonisme entre Mazarin, premier ministre et Louis de Bourbon, prince de Condé, ses investigations sur le passé ne plaisent pas à tout le monde.

Jean d'AILLON le précise bien dans sa postface : le vol de la recette des tailles de Normandie n'a jamais eu lieu. Il s'agit juste d'un prétexte pour envoyer sur les routes de France ses "détectives", le marquis Louis de Fronsac et le procureur Gaston de Tilly. A Paris ,d'abord, où les puissants intriguent sous les ors des palais, où les bourgeois affirment leurs positions, où les bas fonds grouillent de bandits prêts à tuer pour une pièce d'or. A chaque coin de rue, une auberge ou une rôtisserie où pour trois sous on peut se gaver de pigeons farcis et se désaltérer de vin de Montmartre. En Normandie, les nobliaux désargentés ont leur honneur pour seule richesse, d'autres moins scrupuleux puisent dans les recettes de l'Etat pour leur propre compte, dans les champs, on moissonne les blés, sur la Seine circule les marchandises. Louis de Fronsac et Gaston de Tilly vont vivre de passionnantes aventures, cherchant la vérité, ménageant les susceptibilités à la fois de Mazarin et du prince de Condé, pour amener devant les juges ceux qui sont coupables et épargner ceux qui sont victimes d'intrigues et de complots.
Un récit foisonnant, une éblouissante leçon d'Histoire, deux héros fougueux et courageux pour un polar historique riche en aventures! J'ai adoré!


Revenir en haut Aller en bas
 
La malédiction de la Galigaï de Jean d'Aillon
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Un an pour l'éternité de Jean-Luc Priane et Jean-Bernard Taté
» Les violons du roi de Jean Diwo
» Le Montespan - Jean Teulé
» Moi, Jean Gabin de Goliarda Sapienza
» Le magasin des suicides de Jean Teulé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Belle Plume :: Littérature :: Policiers et Thrillers-
Sauter vers: