Waltz T.1 de Kotaro Isaka et Megumi Osuga

L'homme est un loup pour l'homme et la seule issue pour les brebis égarées est : la mort. "La Cigale", sous ce pseudonyme se cache un tueur à gages désabusé et impulsif. Dans les bas-fonds, la seule évocation de son nom fait trembler les plus endurcis des mafieux. Mais qui est vraiment cet assassin et quelles sont ses motivations ? Courage, confrontation, détermination. Laissez-vous emporter dans une valse ensanglantée pour le découvrir.

Il n'a pas d'amis, pas de famille, il n'a même plus de nom, il est tueur à gage. Pour une poignée de yens, ce jeune homme tout juste sorti de l'adolescence tue sur commande, mais se laisse parfois emporté par sa fougue et sa susceptibilité et peut aussi tuer son commanditaire pour une parole ou un geste qu'il n'a pas appréciés. Il est doué pour le meurtre mais c'est un amateur. Ce à quoi veut remédier Iwanishi, un mystérieux inconnu bien décidé à le prendre en main pour faire de lui un professionnel. Iwanishi n'a que faire des récriminations de son protégé. Contre son gré, il devient son "manager", le soumet à des épreuves et lui donne même un nom: désormais il sera "La Cigale".


Nous assistons, dans ce premier tome, aux débuts de La Cigale, tueur à gage qui sévit aussi dans Le prince des ténèbres. Sous la houlette de son mentor, le jeune homme va passer du statut d'amateur à celui de tueur professionnel, car il ne suffit pas de savoir manier le couteau pour exceller, il faut aussi de la réflexion, de l'efficacité et du style. Toutes choses qu'Iwanishi propose de lui enseigner.
Ceci dit le propos du manga est surtout l'action. Les scènes sanglantes se succèdent sans trop d'originalité et, si les dessins sont plutôt nets et précis, il ressort tout de même de l'ensemble un sentiment de répétition et d'ennui. Les personnalités sont survolées, les tentatives d'humour assez vaines. Ce qui prévaut, ce sont les meurtres, les gorges tranchées, les corps étripés.
La fin laisse présager que la violence sera encore au rendez-vous dans le tome suivant avec une guerre de rivalité entre tueurs. Pour certains, l'action, la violence et le sang peuvent être suffisants mais personnellement, j'aurais aimé un scénario plus travaillé, une histoire qui se tienne. Je n'ai pas détesté mais je reste un peu sur ma faim. A suivre donc pour voir si tout cela s'améliore.