Chantilly Critique Littéraire
Messages : 378 Date d'inscription : 28/04/2010 Age : 65 Localisation : 34
| Sujet: Et mon coeur transparent (Véronique Ovaldé) Mar 12 Oct - 11:15 | |
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- Sait-on jamais avec qui l'on vit ? Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina, a été victime d'un accident qui l'a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va vivre un "Très Grand Choc Supplémentaire" en découvrant que des mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Dès lors, il ne lui reste qu'à mener l'enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d'une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects... Véronique Ovaldé nous entraîne dans le tourbillon de son imagination et nous offre un roman noir en trompe-l'œil. De livre en livre, elle bâtit son univers, qu'elle habite par sa fantaisie et son goût pour le merveilleux. Les histoires qu'elle raconte sont de celles que l'on ne trouve que dans les livres.
Alors là… j’avoue que je reste sans voix ! A mon avis j’ai dû rater un épisode quelque part, ou je n’ai rien compris (ce qui revient au même !), mais une fois tournée la dernière page je reste sur ma faim avec un énorme point d’interrogation ! Je me suis forcée à aller jusqu’au bout, en me disant à chaque page que j’allais enfin avoir le fil directeur… mais faute de l’avoir trouvé, je l’ai complètement perdu ! Ni polar, ni roman d’amour, la lecture est lente, on tourne en rond avec un « héros » plus ou moins coupé de la réalité, plus ou moins shooté par les médicaments, qui cherche la vérité sur la mort de sa femme en se demandant sans cesse « Comment peut-on connaître si mal la personne avec laquelle on vit ? » Style déconcertant (on finit par s’y habituer, et à la limite ce fut pour moi toute l’originalité du roman !), beaucoup de longueurs, j’en ressors déçue et frustrée ! | |
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