sandrine57 Plume de Légende
Messages : 1102 Date d'inscription : 26/04/2010 Age : 54 Localisation : moselle
| Sujet: La société des jeunes pianistes de Ketil Bjørnstad Jeu 12 Juil - 9:46 | |
| La Société des Jeunes Pianistes, c'est le nom que s'est donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années 1960. A la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du " Jeune Maestro ". Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes. La Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, grave et subtil, qui évoque le désir, la vie, la mort. Oslo, fin des années 60. La famille Vinding se disloque après la mort tragique de la mère. Cette femme fantasque et perpétuellement insatisfaite, qui passait son temps à boire et à se disputer avec son mari, avait pourtant transmis à son fils Aksel sa passion pour la musique. Seul et perturbé, l'adolescent décide d'arrêter le lycée pour se consacrer au piano et à la préparation d'un concours de jeunes talents. Mais la concurrence est rude. Ils sont quelques uns à vouloir sortir vainqueur de ce concours. Aksel se sait doué mais est-il le meilleur? Et saura-t-il garder son sang froid lorsqu'il découvrira qu'Anja Skoog, la fille qu'il convoite en secret, est elle aussi une des participantes?
Ambiance étrange et froide pour ce roman qui nous entraîne dans le monde des jeunes concertistes qui pensent, rêvent et vivent pour le piano. Leur quotidien c'est Beethoven, Vivaldi ou Ravel. Leurs idoles sont Arrau ou Rubinstein. Leur monde tourne autour de la musique, des grands compositeurs, des sublimes interprètes, des professeurs de renom. Tels les grands sportifs, ils s'entraînent et progressent dans la douleur. La musique devient une compétition où le moindre faux pas est fatal. Ils vivent leur passion au point de s'en rendre malade. Ce sont des adolescents, presque des enfants encore, et déjà ils ont des préoccupations d'adultes, doivent faire des choix cruciaux pour leur avenir et cela ne se passe pas sans drames. Chronique douce-amère, mélancolique et langoureuse, La société des jeunes pianistes se laisse lire avec lenteur et pourquoi pas un adagio de Bach en fond sonore... | |
|