Meurtre en librairie de Carolyn G. Hart

Responsable de la librairie spécialisée dans les romans policiers Crimes à la demande, Annie Laurance est profondément attachée à son métier. La réputation de ses causeries du dimanche soir où elle ouvre sa boutique aux seuls écrivains n’est d’ailleurs plus à faire. Ce dimanche, où le romancier Elliot Morgan a l’intention d’intervenir pour dévoiler les plus sordides petits secrets de ses plus célèbres confrères, l’assemblée réunie apprend le meurtre de Jill Kearney, l’une des habituées. À peine sont-ils remis de leurs émotions que la lumière s’éteint dans la librairie. Lorsque Annie remet les fusibles en place, tous découvrent le corps sans vie d’Elliot… Suspectée par la police, Annie mène l’enquête.

A la mort de son oncle, Annie Laurance a quitté New-York pour s'installer à Broward's Rock, une petite île au large de la Caroline du Sud. Elle y a hérité d'une librairie spécialisée en romans policiers où elle anime des causeries le dimanche soir.
C'est justement lors d'une de ces soirées, où seuls sont conviés les auteurs de romans policiers de l'île, que l'un d'eux est assassiné d'une flèchette dans le cou.
Coupable idéale, Annie n'a d'autre choix que de mener l'enquête, aidée en cela par son riche petit ami, Max Darling.
Une île, une librairie, des polars, des écrivains...ce roman avait, de prime abord, tout pour me plaire. Hélas ce ne fut pas le cas! J'ai trouvé l'histoire mièvre au possible et l'intrigue frôle parfois le ridicule. Une héroïne belle, blonde et bronzée -et parfois un peu nunuche aussi- enquête avec son fiancé séduisant et très riche sur le meurtre d'un écrivain très méchant qui voulait divulguer les secrets honteux de ses collègues, le tout sur une île qui compte plus d'auteurs de romans policiers au kilomètre-carré que d'autochtones. Et ces auteurs ont tous, comme par hasard, quelque chose à se reprocher. Sorte d'hommage au roman policier, et à Agatha Christie en particulier, le livre se rapproche malheureusement plus des histoires à l'eau de rose de Barbara Cartland. Une belle idée de départ mais qui est décevante à l'arrivée...dommage.