vampiresse Admin
Messages : 541 Date d'inscription : 23/04/2010 Age : 34 Localisation : Poitiers
| Sujet: Le comptable indien de David leavitt Ven 22 Avr - 12:57 | |
| Présentation de l'éditeur:Un jour de janvier 1913, le célèbre mathématicien anglais G.H. Hardy remarque parmi son courrier une enveloppe venue d'Inde. Intrigué, il y découvre une dizaine de feuillets noircis de formules et une lettre dans laquelle l'expéditeur, un modeste comptable de Madras du nom de Srinivasa Ramanujan, prétend être venu à bout d'une des énigmes mathématiques les plus ardues, l'hypothèse de Riemann. Presque certain qu'il s'agit d'un canular, Hardy se penche néanmoins, avec son collègue Littlewood, sur les propositions du jeune homme : ils y décèlent bien vite la patte d'un génie en puissance, désordonné et fulgurant. Aidé de Neville, un jeune professeur, et de sa femme Alice, ils décident de tout mettre en oeuvre pour que le prodige puisse développer ses talents dans un milieu propice. Mais soudain la guerre éclate et la vie de chacun est à jamais bouleversée... Campé dans le Cambridge des années 1910, dominé par les figures de Russell, Keynes, Fry et Moore, entre effervescence intellectuelle, amours interdites et Grande Guerre, le nouveau roman de David Leavitt retrace l'histoire bouleversante et véridique d'un des plus grands génies du XXe siècle. Je n'aime pas abandonner une lecture, cependant cette fois ci j'y ai été obligée. En effet j'ai eu vraiment du mal à accrocher à ce roman, ce qui est ennuyant étant donné que le livre fait plus de 500 pages. J'ai donc tenté courageusement d'avancer au delà des 100 premières pages mais j'ai abdiqué aux alentours de la page 200. L'idée était pourtant séduisante: un génie indien des mathématiques, autodidacte, qui en vient à collaborer avec un grand mathématicien de Cambridge... Cependant la première partie du roman se perd en digressions sur les mathématiques avec des théorèmes obscurs. Il est difficile de conjuguer calcul et littérature, parvenir à faire passer des idées scientifiques complexes à un public non averti. L'auteur a malheureusement échoué là où peu ont réussi. Les personnages m'ont également semblé plats, les personnages secondaires sont presque ignorés, a fortiori si ce sont des personnages féminins. Au final dans ces 200 premières pages ont a peu parlé du génie indien, je n'en saurais pas plus (presque) sans regret. | |
|