La voix de Arnaldur Indridason Tuer un père Noël, il n´y a qu´un Islandais pour oser imaginer ça ! Le commissaire Erlendur, qui déteste les fêtes de fin d´année, doit enquêter sur un père Noël assassiné dans un hôtel de luxe juste avant un goûter d´enfants. Sale boulot pour le commissaire, dont la fille essaye de ne pas replonger dans la drogue. La victime était portier et occupait une petite chambre dans les sous-sols depuis vingt ans. Son licenciement lui avait été signifié la veille. Le commissaire prend ses quartiers d´hiver pour une enquête qui va faire remonter à la surface de vieux démons.
Mon avis : Décidement j'adore les auteurs scandinaves et Arnaldur Indridason est l'un de mes préféres avec Arto Paasilinna. Je trouve que ces livres vont crescendo, j'avais apprécié La cité des jarres et vraiment beaucoup aimé La femme en vert, La voix monte dans l'ordre de mes préférences. J'ai passé un excellent moment de lecture et je trouve qu'il est préférable de les lire dans l'ordre pour pouvoir les apprécier pleinement.
Quand je pense que je viens de passer 400 pages dans un hôtel et que finalement en réfléchissant bien il ne se passe pas vraiment grand chose, c'est que je dois grandement aimé la plume de Indridason.
On retrouve Erlendur toujours très perturbé et l'on en apprend un peu plus sur son passé et l'on comprend beaucoup mieux pourquoi celui ci est toujours mal dans sa peau et a beaucoup de diffilcutés relationnelles avec sa fille, son fils et son ex-femme.
Sa fille Eva Lind reste encore très fragile, elle tente désespérement de ne plus se droguer et se sent toujours responsable de la perte de son enfant.
Quant à l'intrigue, elle reste rondement menée, elle nous entraine sur différentes pistes, beaucoup de rebondissement et de mensonges en tout genre. Des personnages tortueux et torturés qui font de ce livre un très bon polar.