vampiresse Admin
Messages : 541 Date d'inscription : 23/04/2010 Age : 34 Localisation : Poitiers
| Sujet: Semaine du 12 septembre Lun 12 Sep - 15:54 | |
| La Sortie de la semaine:Paul Auster: Sunset Park « Depuis presque un an, maintenant, il prend des photos d’objets abandonnés. Il y a au moins deux chantiers par jour, parfois jusqu’à six ou sept, et chaque fois que ses acolytes et lui pénètrent dans une nouvelle maison, ils se retrouvent face aux objets, aux innombrables objets jetés au rebut que les familles ont laissé en partant. Les absents ont tous fui précipitamment dans la honte et la confusion, et il est certain que, quel que soit le lieu où ils vivent à présent (s’ils ont trouvé un endroit où vivre et ne sont pas en train de camper dans les rues), leur nouveau logement est plus petit que la maison qu’ils ont perdue. » Pour avoir accidentellement provoqué la mort de son demi-frère, Miles, sept années après le drame, a quitté le domicile familial. De Miami, où il s’éprend d’une jeune cubaine encore mineure, à New York, où il s’installe dans une maison abandonnée de Sunset Park avec trois autres squatteurs, Miles tente de donner un sens à sa vie. Quête, à travers des labyrinthes et des chemins ardus, d’une identité, d’une appartenance au monde que la chute a rendue impossible, sinon improbable, Sunset Park marque une nouvelle trajectoire dans l’œuvre de Paul Auster. Son écriture permet de donner à cette histoire d’amour, de regret, de perte et vengeance ancrée dans un contexte de faillites et d’expropriations une signification tout à la fois réaliste et métaphysique. Poursuivant sa réflexion sur la douleur et la conscience de l’existence, Paul Auster fait preuve ici d’une maîtrise stupéfiante.
La sortie en Poche:Amanda Sthers: Les terres saintes « Saviez-vous qu’en Israël on se servait des porcs pour pourchasser les terroristes ? D’abord parce qu’ils ont un flair hors du commun, ensuite parce que si un musulman touche un cochon, il se voit refuser les sept vierges au paradis. On y élève donc des cochons sur pilotis comme l’exige la loi afin qu’ils ne frôlent pas la terre sainte. Que rêver de mieux comme personnage qu’Harry Rosenmerck, juif ashkénaze, cardiologue parisien qui a tout quitté pour devenir éleveur de cochons en Israël ? Et puis un rabbin est né pour le contredire : Moshe, qui ne supporte pas cette dérive et encore moins qu’Harry arrondisse ses fins de mois en vendant de la viande impure aux restaus branchés de Tel Aviv, ça les mène forcément vers des discussions politiques. Et qu’y a-t-il de plus critique qu’un juif pour parler de la politique intérieure d’Israël ? Vous connaissez ce dicton sans doute : quand il y a deux juifs dans une pièce, il y a trois avis. David, le fils d’Harry, auteur de théâtre à succès, homosexuel, lui écrit aussi mais son père ne lui répond jamais, incapable d’imaginer son fils dans les bras d’un homme. La fille d’Harry, Annabelle, quitte New York pour fuir un chagrin d’amour et va le retrouver ailleurs en chemin. Et enfin son ex-femme, mère de ses deux enfants, qui se découvre un cancer et revisite leur histoire d’amour et ses zones d’ombre comme si cela pouvait l’aider à affronter la vie et son issue. C’est un roman sur les limites de chacun, sur ce qu’on ne se dit pas, ou trop tard. Sur les élans du coeur qui restent coincés dans la gorge. Sur les instants qui passent et qu’on n’a pas su saisir. Sur la petite histoire dans la grande. C’est un roman d’amour. » Le Film de la semaine La Guerre des boutons de Yann Samuell Lien vers la bande annonce: ICI 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par l’intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés. Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l’honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les moyens sont bons. Même, s’il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l’aide de Lanterne - une fille ! - la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d’ingéniosité. Mais il n’est pas facile d’être une armée de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, après la bataille, on rentre à la maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret… | |
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