La parabole du tueur d'Andréa H. Japp

Une mathématicienne, même géniale, peut-elle être d'un quelconque secours dans une enquête criminelle ?
James Irwin Cagney, du FBI, est plutôt sceptique. Et même un peu agacé par cette Gloria, à qui il a dû pourtant se résigner à faire appel, dans l'espoir de coincer " Lady Killer ", le tueur fou qui a déjà fait sept victimes en deux ans, dans des conditions atroces, sans qu'aucun indice permette de faire progresser l'enquête.
Appuyée sur des analogies mathématiques, la méthode de Gloria -qu'elle vend à prix d'or, aussi bien à la CIA qu'aux spécialistes du marketing -, bouleverse les méthodes policières traditionnelles et vise à dessiner, en croisant les informations les plus diverses, la parabole du tueur... Cela suffira-t-il à éviter de nouvelles victimes ?

J'ai entamé ce roman un peu à reculons étant donné que je suis totalement réfractaire aux mathématiques. J'avais peur d'être confrontée à des théories compliquées et à des calculs incompréhensibles. Mais cela n'a pas du tout été le cas, les maths étant heureusement très peu abordées. Il reste donc une intrigue assez banale basée sur la traque d'un tueur en série. En fait, ce que j'ai le plus apprécié c'est la psychologie torturée des deux enquêteurs. James cagney, l'agent du FBI, dont le seul but est d'arrêter le criminel, même si pour cela il doit passer outre son hostilité naturelle envers la mathématicienne, bâcler son divorce et vivre jour et nuit au bureau. Et surtout, Gloria, réservée, froide, secrète, pas douée pour les relations humaines et qui protège scrupuleusement les secrets de son passé; les seuls moments où elle semble humaine c'est quand elle rend visite à sa nièce handicapée mentale. Donc ce n'est pas l'enquête, qui n'a rien d'original, mais plutôt les personnages qui me donnent envie de continuer cette série.