sandrine57 Plume de Légende
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| Sujet: La perspective du primate de Jean-Daniel Jeu 3 Avr - 21:33 | |
| Roman introspectif, journal initiatique d'un quadra à la dérive, ping pong entre hommes et femmes, La perspective du primate est tout cela à la fois, mais est avant tout un roman qui mènera son héros de l'Indonésie aux Etats-Unis, en passant par Aix-en-Provence et le Mexique à travers nombre d'aventures rocambolesques.Deuxième roman de Jean-Fabien à l'humour décapant, ce sont les éditeurs qui l'ont refusé qui en parlent le mieux ! « La narration et le style témoignent d'une réelle maîtrise dans lesquels percent un humour et un cynisme brillamment incisif. » JC LattèsCadre supérieur dans une entreprise de La défense, Jean-Fabien compte bien profiter de son célibat pour mettre le plus de femmes possibles dans son lit. Son travail, il l'exerce avec une philosophie clairement définie : travailler moins pour voyager plus. En effet, Jean-Fabien exerce l'art de ne rien faire tout en donnant l'impression d'être débordé et son métier est surtout un prétexte pour parcourir le monde, histoire de draguer exotique. Car c'est là sa seule obsession : comprendre la gent féminine et en déduire les théories les plus complexes pour séduire sans peine. A ces fins, il peut compter sur une assurance à toute épreuve, un physique avantageux et une étude très poussée de Marie-Claire, la Bible des femmes. Rien d'étonnant, donc, s'il passe son temps à repousser leurs fougueuses avances !Le journal déjanté d'un serial dragueur, tendance loser, qu'il faut absolument lire au second degré, surtout si l'on est une de ces femmes tant convoitées par Jean-Fabien. Elles n'ont pas le beau rôle, considérées plutôt comme un objectif à atteindre, voire une marchandise, et puis de toute façon, le héros, c'est lui, Jean-Fabien. Beau comme un Dieu, à l'aise partout, fin psychologue, séducteur sans lourdeur, Jean-Fabien a la classe internationale (puisqu'il séduit aussi bien à New-York qu'à Paris, Shangai ou Aix-en-Provence). Enfin, c'est ce qu'il veut nous faire croire ! Mais quand ses "proies" prennent la parole, le son de cloche est tout autre et on "découvre" un Jean-Fabien balourd, pas très beau, légèrement érotomane et qui, surtout, est incapable de décoder les signes qu'on lui envoie. Beaucoup d'auto-dérision, d'humour, un brin de cynisme pour une succession d'aventures, plus alcoolisées qu'amoureuses, qu'on prend plaisir à lire, le sourire aux lèvres. Ce héros pathétique qu manque de naturel dans sa pratique du sexe opposé finit par devenir attachant tant il semble perdu malgré son assurance affichée. Et si, tout compte fait, Jean-Fabien était le dernier des romantiques ? | |
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